fjt_758303 - ACADÉMIE DE CHIRURGIE 1723
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Data: 1723
Nome della officina / città: s.l.
Metallo : argento
Diametro : 29 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 7,36 g.
Grado di rarità : R1
Commenti sullo stato di conservazione:
Des traces d’un ancien nettoyage léger
N° nelle opere di riferimento :
Diritto
Titolatura diritto : LUD. XV. REX CHRISTIANISS.
Descrittivo diritto : Buste à droite de Louis XV signé Joseph-Charles Roettiers F. [type n° 314].
Traduzione diritto : Louis XV, roi très chrétien.
Rovescio
Titolatura rovescio : CONSILIOQUE. MANUQUE ; À L'EXERGUE : ACAD. CHIR. PARIS. 1723.
Descrittivo rovescio : Une main couronnée et oculée entre deux serpents dressés.
Traduzione rovescio : Par sa prudence et par sa main.
Commento
Dans la vente Feuardent, ce type était le lot 821, adjugé 60 francs.
Bien que l'Académie royale de Chirurgie ne fût établie qu'en 1731, le journal de la Monnaie des Médailles confirme bien que ces jetons furent frappés en 1723. L'occasion qui donna lieu à cette frappe reste à éclaircir. Frappe particulièrement bien venue avec l'oeil bien net dans la main. Le symbolisme de ces jetons s'explique facilement si l'on se rappelle l'aspect "boucher" que pouvait prendre l'exercice de la profession de chirurgien en ces temps sans anesthésie ni aseptie : l'oeil dans la main indique que le chirurgien est si habile de ses mains que tout se passe comme s'il y avait un oeil .
Bien que l'Académie royale de Chirurgie ne fût établie qu'en 1731, le journal de la Monnaie des Médailles confirme bien que ces jetons furent frappés en 1723. L'occasion qui donna lieu à cette frappe reste à éclaircir. Frappe particulièrement bien venue avec l'oeil bien net dans la main. Le symbolisme de ces jetons s'explique facilement si l'on se rappelle l'aspect "boucher" que pouvait prendre l'exercice de la profession de chirurgien en ces temps sans anesthésie ni aseptie : l'oeil dans la main indique que le chirurgien est si habile de ses mains que tout se passe comme s'il y avait un oeil .
Cronistoria
ACADÉMIE DE CHIRURGIE
Sotto l'Ancien Régime, la chirurgia era una pratica artigianale che si occupava di curare le manifestazioni esterne della malattia, da qui il disprezzo ad essa associato, basato sulla sua natura manuale e sull'orrore della Chiesa di vedere il sangue versato. Eppure è un motore del progresso medico nella misura in cui favorisce la sperimentazione. Nel 1691, un editto riconobbe la specificità dei chirurghi rispetto ai fabbricanti di parrucche da barbiere, proibendo loro di tenere un negozio! Tuttavia, nel 1731, Georges Mareschal, chirurgo del re, e La Peyronie crearono una Società accademica dei chirurghi di Parigi che, nel 1748, divenne l'Accademia reale di chirurgia, posta sotto il patrocinio di Luigi XV.. I praticanti ottengono così un riconoscimento scientifico e sociale. Alla fine dell'Ancien Régime esistevano una quindicina di scuole di chirurgia (Bordeaux, Lione, Nantes, Orléans, Rouen, Tolosa, ecc.. ). Consigli di lettura: DESAIVE J. -P. , GOUBERT J. -P. , LE ROY LADURIE E. , MEYER J. , MULLER O. e PETER J.. -P. , "Medici, climi ed epidemie alla fine del XVIII secolo", Parigi/L'Aia, 1972; LEBRUN F. , "Prenditi cura di te stesso nel passato. Medici, santi e stregoni nei secoli XVII e XVIII", Parigi, 1983.
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