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E-auction 232-156527 - fjt_058946 - BOURGOGNE (ÉTATS DE ...) Fin de la Fronde 1653

BOURGOGNE (ÉTATS DE ...) Fin de la Fronde q.BB
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SENZA COSTI PER GLI ACQUIRENTI.
Valutazione : 12 €
Prezzo : 6 €
Offerta maxima : 8 €
Data di fine vendita : 25 settembre 2017 18:23:30
partecipanti : 4 partecipanti
Tipo : Fin de la Fronde
Data: 1653
Metallo : rame
Diametro : 27 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Orlo : lisse
N° nelle opere di riferimento :

Diritto


Titolatura diritto : * COMITIA * BVRGVNDIÆ *.
Descrittivo diritto : Armes de Bourgogne dans une couronne ; à l’exergue : .1653..
Traduzione diritto : (États de Bourgogne).

Rovescio


Titolatura rovescio : .LIBERATORI. DEBITAM. REPENDO.
Descrittivo rovescio : La province de Bourgogne offre une couronne de laurier au jeune roi, à l’arrière une ville ; à l’exergue un fleuron.
Traduzione rovescio : J'offre à mon libérateur la couronne qui lui est due.

Commento


Les Frondeurs se réfugièrent une nouvelle fois à Seurre lorsqu’ils apprirent la libération du prince de Condé. Durant l’exil de celui-ci en Guyenne, la ville est prise par d’Épernon qui fait raser les fortifications. Le roi est présenté comme le libérateur de la province.
Les États de Bourgogne ont fait l'objet de plusieurs études : Rossignol en 1851 ; Preux dans l'ASFN en 1867 et Fontenay, Manuel de l'amateur de jetons, 1854 auquel nous empruntons de nombreuses descriptions de jetons ainsi que les commentaires suivants : "Les États de Bourgogne votaient les impôts, aides et subsides. La province réglait son administration économique dans des assemblées générales, et après les sessions, l'exécution des votes appartenait à des Élus généraux pris dans tous les rangs de la société et dont la conduite était censurée à chaque triennalité par des commissaires spéciaux et indépendants. Les Élus faisaient la répartition des impôts, et pour cela ils nommaient de droit tous leurs officiers, ordonnaient les constructions publiques et les réparations des grandes routes, réglaient la levée et la dépense des milices, opéraient la liquidation des étapes, l'adjudication des octrois sur la Saône et tenaient en leurs mains l'importante direction des crues sur le sel que l'on ne pouvait amener en Bourgogne sans leur approbation. Les habitants n'étaient point traduits hors de leur ressort. Les États avaient le droit de rembourser de leurs finances tout office à la charge du pays ; le roi ne pouvait en créer de nouveaux sans le consentement de la province, et moins encore disposer de la province sans son aveu. (...) Quelques mots suffiront pour donner une idée de l'organisation des États de Bourgogne. Ils se composaient des trois positions sociales ou des trois Ordres de la société, le Clergé, la Noblesse et le Tiers-État. Le premier représentait la sagesse, les lumières et la bonté ; le second, la force, la gloire et la grandeur ; le troisième, l'industrie, le commerce et l'agriculture. On ne pouvait trouver rien de plus juste et de plus complet. L'inégalité numérique des trois Ordres disparaissait au moment du vote : au moment solennel de la décision, il n'y avait que trois voix ; et celle du Tiers, qui eût été insignifiante si l'on avait compté par têtes, avait le pouvoir de faire pencher la balance du côté où elle voulait. La représentation des pouvoirs se complétait par la présence aux États des envoyés de Mgr le Duc et plus tard de ceux de Sa Majesté. L'Élu du premier avait pour mission de veiller d'une manière toute spéciale sur les intérêts de la couronne ducale et de l'édifier sur tout ce qui se passait dans l'administration des finances. Sous le régime monarchique, le roi s'appuyait encore sur le Parlement dont le président prenait la parole à l'ouverture des États pour soutenir les demandes de la couronne ; il avait de plus l'intendant et le gouverneur de la province ; puis la chambre des comptes dont les Maîtres étaient plus habitués que personne au maniement des jetons. Après une session d'un mois, l'assemblée générale laissait pour administrer le pays, pendant trois années, une petite assemblée ou Chambre des Élus généraux composée, comme elle, des éléments intéressés, c'est-à-dire appartenant aux trois Ordres. L'Élu du roi, deux députés de la chambre des comptes, le trésorier général et l'intendant de la province avaient droit d'y entrer pour la couronne, comme les deux secrétaires des États, mais sans voix délibérative. L'Élu de la Noblesse était seul électif ; ceux du Clergé et du Tiers arrivaient alternativement à la Chambre. L'Église fournissait tantôt un évêque, tantôt un abbé, tantôt un doyen de la province à tour de rôle. Le représentant du Tiers-État était successivement un maire de l'une des quatorze villes inscrites à la grande roue ; et par privilège, cet Ordre avait encore son président-né, le maire de Dijon. Les petites villes ainsi que les chanoines et les prieurs n'étaient pas privés de leur part de pouvoir, car c'est dans leur sein que se recrutait la majeure partie des Alcades. Les Alcades formaient un conseil de censure qui recherchait en outre les choses utiles à proposer au pays et surveillait les opérations de la grande roue. Ils composaient un conseil suprême pour protéger la province contre l'erreur, la négligence, le mauvais vouloir ou l'ambition de ses administrateurs. En somme, le grand conseil était jugé par le petit.

Cronistoria


BOURGOGNE (ÉTATS DE ...)

Le Tenute di Borgogna sono state oggetto di numerosi studi: Rossignol nel 1851; Preux in the ASFN in 1867 e Fontenay, Manuel de l'amateur de tokens, 1854 da cui prendiamo in prestito molte descrizioni di tokens nonché i seguenti commenti: "Gli Stati di Borgogna votarono tasse, aiuti e sovvenzioni. La provincia regolava la sua amministrazione economica in assemblee generali e, dopo le sedute, l'esecuzione dei voti spettava a Generali Eletti presi da tutti i ceti sociali e la cui condotta veniva censurata ad ogni triennio da commissari speciali ed indipendenti.. Gli Eletti facevano la distribuzione dei tributi, e per questo nominavano di diritto tutti i loro ufficiali, ordinavano le pubbliche costruzioni e le riparazioni delle strade principali, regolavano l'innalzamento e la spesa delle milizie, operavano la liquidazione delle tappe, l'aggiudicazione delle sovvenzioni sulla Saône e tenevano in mano l'importante gestione delle inondazioni sul sale che non potevano essere portate in Borgogna senza la loro approvazione. Gli abitanti non sono stati tradotti al di fuori della loro giurisdizione. Gli Stati avevano il diritto di rimborsare dalle loro finanze qualsiasi ufficio a carico del paese; il re non poteva crearne di nuovi senza il consenso della provincia, tanto meno disporre della provincia senza il suo consenso. (. . . ) Basteranno poche parole per dare un'idea dell'organizzazione degli Stati di Borgogna. Consistevano nelle tre cariche sociali o nei tre Ordini della società, il Clero, la Nobiltà e il Terzo Stato. Il primo rappresentava la saggezza, l'illuminazione e la gentilezza; il secondo, forza, gloria e grandezza; il terzo, l'industria, il commercio e l'agricoltura. Non si poteva trovare niente di più giusto e completo. La disparità numerica dei tre Ordini è venuta meno al momento della votazione: al momento solenne della decisione vi erano solo tre votazioni; e quello del Terzo, che sarebbe stato insignificante se avessimo contato per teste, aveva il potere di far pendere la bilancia in qualunque direzione desiderasse.. La rappresentazione dei poteri fu completata dalla presenza negli Stati degli inviati del Duca e successivamente di quelli di Sua Maestà. Il Prescelto del primo aveva la missione di vigilare in modo del tutto speciale sugli interessi della corona ducale e di edificarla su quanto accadeva nell'amministrazione delle finanze.. Sotto il regime monarchico, il re si affidava ancora al Parlamento il cui presidente interveniva all'apertura degli States per sostenere le richieste della corona; aveva inoltre l'intendente e il governatore della provincia; poi la camera dei conti i cui Maestri erano più avvezzi di chiunque altro al maneggio dei gettoni. Dopo una seduta di un mese, l'assemblea generale lasciava ad amministrare il paese, per tre anni, una piccola assemblea o Camera dei Generali eletti composta, come essa, degli elementi interessati, cioè appartenenti ai tre Ordini.. Avevano diritto di entrare per la corona il re eletto, due deputati della camera dei conti, il tesoriere generale e l'intendente della provincia, come i due segretari degli Stati, ma senza voce deliberativa.. L'Eletto della Nobiltà era l'unico elettivo; quelli del Clero e dei Tiers arrivavano alternativamente alla Camera. La Chiesa a volte forniva a sua volta un vescovo, a volte un abate, a volte un decano della provincia. Il rappresentante del Terzo Stato è stato successivamente sindaco di uno dei quattordici comuni elencati sulla ruota panoramica; e per privilegio, questo Ordine aveva ancora il suo presidente nato, il sindaco di Dijon. I piccoli centri così come i canonici ei priori non furono privati della loro parte di potere, perché fu al loro interno che fu reclutata la maggior parte degli Alcade.. Gli Alcade formarono un consiglio di censura che ricercava anche cose utili da offrire al paese e sovrintendeva al funzionamento della ruota panoramica.. Costituirono un consiglio supremo per proteggere la provincia contro l'errore, la negligenza, la cattiva volontà o l'ambizione dei suoi amministratori.. In breve, il grande consiglio è stato giudicato dal piccolo.

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