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lc199 - Catalogue des monnaies romaines - Gallien - Les émissions dites "des figures debout" - atelier de Rome - Seconde édition WOLKOW Cédric
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Autore : WOLKOW Cédric
Editore : Éditions BNumis
Lingua : français
Caratteristiche : Besançon 2021, (11,8 x 17,5cm), 315 pages dont 106 pages de planches en noir et blanc
Peso : 260 g.
Articolo
Ce petit ouvrage élégant et épais est la seconde émission d’un livre éponyme publié en 2018 dont nous avions rendu compte dans le Bulletin Numismatique (BN. 175, mai 2018, p. 19) pour la première édition. Épuisé, son auteur, Cédric Wolkow, bisontin, maintenant bien connu des lecteurs de nos colonnes, propose en ce début d’année 2021 une seconde édition, enrichie et complètement remaniée par rapport à la première. Il suffit de donner un seul chiffre : 32 975 antoniniens retenus était le résultat de l’étude de l’auteur ce chiffre a été porté à plus de 40 000 exemplaires dans ce nouveau volume de cette sympathique série qui comprend sept volumes pour le règne de Gallien (260-268), six sous la plume de Cédric Wolkow consacrés seulement à l’atelier de Rome, un écrit par Jean-Marc Doyen consacré à l’iconographhie monétaire des empereurs Valérien Ier et Gallien, sans oublier deux volumes qui s’adressent aux collectionneurs de monnaies féodales de Franche-Comté. Ce nouvel opus a fortement pris du volume, passant de 218 pages à 304 avec les planches. C’est ce nombre de planches qui a le plus augmenté, passant de 49 à 106 ! Mais il faut aussi noter l’évolution dans les méthodes de la notation et de la classification, ce qui rend l’ouvrage utilisable plus facilement. Mais le plus spectaculaire est la disparition de la notion de rareté et des prix, remplacés par le nombre connu d’exemplaires par types. Il a rajouté la référence à l’ouvrage de R. Gobl sur le monnayage de Valérien Ier, de Gallien et de sa famille (MIR), auquel l’auteur ajoute, le cas échéant, la mention d’un trésor et une référence au Roman Imperial Coinage (RIC). Pour les types rares répertoriés à moins de six exemplaires, chaque exemplaire est alors renseigné. En dehors de ces changements importants augmentés de commentaires et d’explications, le plan de l’ouvrage reste comparable aux autres volumes de la série.
Après la table des matières aux pages 7 à 9, la préface (p. 11-12) est due à Jean-Claude Thiry, président du Cercle d’Études Numismatiques (CEN) de Bruxelles, et reste inchangée. Une introduction (p. 13-15) très importante présente les modifications introduites depuis la première édition, et que nous avons signalées plus haut. L’ouvrage permet de découvrir cette émission du règne seul de Gallien qui précède celle du « Bestiaire » et qui est souvent classée comme la cinquième de l’atelier de Rome pour la deuxième partie du règne de Gallien (260-268). Ce propos est complété de notes liminaires (p. 17-32) largement enrichies et complétées de commentaires avec huit tableaux, deux planches pour les bustes replaçant cette émission dans son cadre historique et monétaire, avec les différentes théories qui l’ont accompagnée depuis la parution du Roman Imperial Coinage (RIC) et les différents ouvrages qui l’ont suivie. Si la datation précise de l’émission est discutée (264-265 ou 265-266), (p. 17) elle fut, en effet, l’une des plus importantes du monnayage de Gallien et vit passer de neuf à douze les officines de l’atelier de Rome. Elle précède la dernière émission de l’atelier de Rome, dite du bestiaire. L’auteur utilise à dessein l’expression « les émissions dites des figures debout » car il distingue maintenant quatre phases caractéristiques marquées par l’augmentation du nombre des officines, également connue sous le vocable de « l’émission du VIIe consulat ». Ces notes viennent compléter et clarifier l’ouvrage consacré à l’émission du bestiaire. Le premier tableau consacré à la répartition par officine de la production (p. 18) est très utile comme le quatrième pour le découpage en phases de cette émission. Les deux derniers tableaux, 7 et 8 (p. 27-28), consacrés à l’emplacement des marques d’officines et au rapport entre les bustes nus et cuirassés avec la répartition en pourcentage. Il ne faut pas oublier le sixième tableau qui compare encore une fois en pourcentage, la répartition par officine entre les deux dernières émissions de l’atelier de Rome, qui confirme l’entrée en service tardive des trois dernières officines, en particulier la douzième (p. 26).
L’auteur réserve trois pages à la production illégale de l’atelier de Rome et aux imitations radiées intervenues après la mort de Gallien, placée ici en 267 plutôt qu’en 268 (p. 29-32 avec de nombreuses illustrations). Nous retrouvons comme pour le premier volume de la série une table des abréviations (p. 33-36), avec la liste des trésors utilisés (p. 33-35). Un guide de consultation qui n’est plus bilingue (p. 37-39) qui constitue le vade mecum afin de pouvoir utiliser l’ouvrage correctement. Les pages 40 à 51 sont consacrées à la description et à la représentation des différents types de bustes grâce à des dessins très réussis, reprenant les types de bustes définis par Pierre Bastien (tableau 9, p. 40-49). Deux pages permettent d’avoir un tableau de correspondance entre les différents codes buste utilisés aussi par les Anglais (RIC et CH), l’école autrichienne (MIR) et celui adopté par l’auteur (p. 50-51). Un tableau utile pour les officines (p. 49) se trouve inséré entre les deux.
Le catalogue occupe les pages 53 à 172 en utilisant l’ordre alphabétique des revers d’ABVNDANTIA AVG à VIRTVS AVG pour Gallien (p. 35-153) et de FECVNDITAS AVG à VENVS VICTRIX pour Salonine, associée à l’émission (p. 157-172). Ce travail, mené depuis plus de quinze ans, a permis de rassembler une documentation de plus de 40 000 antoniniens pour cette émission, ce qui donne toute sa valeur à ce travail, complété par une colonne réservée à la rareté, aux références et au nombre des exemplaires pour chacune des variétés en fonction des types de bustes, des revers et des officines. Au total, nous avons 24 grands types de revers avec de nombreuses variantes de légendes. Les exemplaires hybrides, associant un droit de Gallien et un revers de Salonine ou bien l’inverse, ont été intégrés dans le catalogue.
Suivent l’origine des illustrations (p. 173-186), la bibliographie (p, 187-191) et les planches numérotées de 1 à 106 (les monnaies reproduites sont à l’échelle 1,5) soit au total 855 monnaies reproduites plus deux sur les deux dernières pages de l’ouvrage. Il faut signaler que l’auteur a intercalé des pièces de comparaison qui ont une numérotation particulière pour les distinguer des pièces de la cinquième émission de l’atelier de Rome.
Vous l’aurez compris, nous vous invitons à acquérir cet ouvrage sérieux et pratique en attendant un livre de Cédric Wolkow sur le monnayage de l’atelier de Rome pour le règne seul de Gallien (260-268). Le prix est très raisonnable et vous permettra peut-être de découvrir l’antoninien rare de Salonine ou de Gallien que vous ne soupçonniez pas !
Laurent Schmitt - Bulletin Numismatique n°206 - Mars 2021.
Après la table des matières aux pages 7 à 9, la préface (p. 11-12) est due à Jean-Claude Thiry, président du Cercle d’Études Numismatiques (CEN) de Bruxelles, et reste inchangée. Une introduction (p. 13-15) très importante présente les modifications introduites depuis la première édition, et que nous avons signalées plus haut. L’ouvrage permet de découvrir cette émission du règne seul de Gallien qui précède celle du « Bestiaire » et qui est souvent classée comme la cinquième de l’atelier de Rome pour la deuxième partie du règne de Gallien (260-268). Ce propos est complété de notes liminaires (p. 17-32) largement enrichies et complétées de commentaires avec huit tableaux, deux planches pour les bustes replaçant cette émission dans son cadre historique et monétaire, avec les différentes théories qui l’ont accompagnée depuis la parution du Roman Imperial Coinage (RIC) et les différents ouvrages qui l’ont suivie. Si la datation précise de l’émission est discutée (264-265 ou 265-266), (p. 17) elle fut, en effet, l’une des plus importantes du monnayage de Gallien et vit passer de neuf à douze les officines de l’atelier de Rome. Elle précède la dernière émission de l’atelier de Rome, dite du bestiaire. L’auteur utilise à dessein l’expression « les émissions dites des figures debout » car il distingue maintenant quatre phases caractéristiques marquées par l’augmentation du nombre des officines, également connue sous le vocable de « l’émission du VIIe consulat ». Ces notes viennent compléter et clarifier l’ouvrage consacré à l’émission du bestiaire. Le premier tableau consacré à la répartition par officine de la production (p. 18) est très utile comme le quatrième pour le découpage en phases de cette émission. Les deux derniers tableaux, 7 et 8 (p. 27-28), consacrés à l’emplacement des marques d’officines et au rapport entre les bustes nus et cuirassés avec la répartition en pourcentage. Il ne faut pas oublier le sixième tableau qui compare encore une fois en pourcentage, la répartition par officine entre les deux dernières émissions de l’atelier de Rome, qui confirme l’entrée en service tardive des trois dernières officines, en particulier la douzième (p. 26).
L’auteur réserve trois pages à la production illégale de l’atelier de Rome et aux imitations radiées intervenues après la mort de Gallien, placée ici en 267 plutôt qu’en 268 (p. 29-32 avec de nombreuses illustrations). Nous retrouvons comme pour le premier volume de la série une table des abréviations (p. 33-36), avec la liste des trésors utilisés (p. 33-35). Un guide de consultation qui n’est plus bilingue (p. 37-39) qui constitue le vade mecum afin de pouvoir utiliser l’ouvrage correctement. Les pages 40 à 51 sont consacrées à la description et à la représentation des différents types de bustes grâce à des dessins très réussis, reprenant les types de bustes définis par Pierre Bastien (tableau 9, p. 40-49). Deux pages permettent d’avoir un tableau de correspondance entre les différents codes buste utilisés aussi par les Anglais (RIC et CH), l’école autrichienne (MIR) et celui adopté par l’auteur (p. 50-51). Un tableau utile pour les officines (p. 49) se trouve inséré entre les deux.
Le catalogue occupe les pages 53 à 172 en utilisant l’ordre alphabétique des revers d’ABVNDANTIA AVG à VIRTVS AVG pour Gallien (p. 35-153) et de FECVNDITAS AVG à VENVS VICTRIX pour Salonine, associée à l’émission (p. 157-172). Ce travail, mené depuis plus de quinze ans, a permis de rassembler une documentation de plus de 40 000 antoniniens pour cette émission, ce qui donne toute sa valeur à ce travail, complété par une colonne réservée à la rareté, aux références et au nombre des exemplaires pour chacune des variétés en fonction des types de bustes, des revers et des officines. Au total, nous avons 24 grands types de revers avec de nombreuses variantes de légendes. Les exemplaires hybrides, associant un droit de Gallien et un revers de Salonine ou bien l’inverse, ont été intégrés dans le catalogue.
Suivent l’origine des illustrations (p. 173-186), la bibliographie (p, 187-191) et les planches numérotées de 1 à 106 (les monnaies reproduites sont à l’échelle 1,5) soit au total 855 monnaies reproduites plus deux sur les deux dernières pages de l’ouvrage. Il faut signaler que l’auteur a intercalé des pièces de comparaison qui ont une numérotation particulière pour les distinguer des pièces de la cinquième émission de l’atelier de Rome.
Vous l’aurez compris, nous vous invitons à acquérir cet ouvrage sérieux et pratique en attendant un livre de Cédric Wolkow sur le monnayage de l’atelier de Rome pour le règne seul de Gallien (260-268). Le prix est très raisonnable et vous permettra peut-être de découvrir l’antoninien rare de Salonine ou de Gallien que vous ne soupçonniez pas !
Laurent Schmitt - Bulletin Numismatique n°206 - Mars 2021.