fjt_807554 - CONSEIL DU ROI Préliminaires de la Paix de Munster 1647
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Tipo : Préliminaires de la Paix de Munster
Data: 1647
Metallo : rame rosso
Diametro : 27 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 7,71 g.
Orlo : lisse
Grado di rarità : R1
Commenti sullo stato di conservazione:
Patine irisée par endroit
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Jeton provenant de la Collection MARINECHE
Diritto
Titolatura diritto : NIL. NISI. CONSILIO..
Descrittivo diritto : Écu de France couronné avec deux doubles L couronnés dans le deuxième collier.
Traduzione diritto : Rien sans le Conseil.
Rovescio
Titolatura rovescio : IVSTIS. SPES. PACIS. IN. ARMIS ; À L'EXERGUE : .1647..
Descrittivo rovescio : La France casquée, asise à gauche sur des armes, tenant de la main droite une palme, de la gauche, une corne d'abondance.
Commento
Suite au Traité de Munster, a France est confirmée dans la possession des Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun annexés de fait depuis un siècle.
La maison d'Autriche lui cède tous les droits qu'elle possède sur l'Alsace, c'est-à-dire les landgraviats d'Alsace ;
Le Sundgau, comprenant : le comté de Ferrette ; les seigneuries dites médiatisées, à savoir : les seigneuries des Reinach (Montjoie et Hattstatt), des Ribeaupierre (Ribauvillé, Zellenberg, Guémar, Wihr-au-Val, Orbey, la moitié de Sainte-Marie-aux-Mines et Heiteren), de Bollwiller et d'Issenheim ; les terres dites engagées, à savoir : la seigneurie de Hohandsberg, des Schendi ; celle de Hokœnigsbourg et le val de Villé ; la place-forte de Brisach, sur la rive droite du Rhin, et ses dépendances : Hochstetten, Niederrimsingen, Hartheim et Achkarren ainsi que, sur la rive gauche, Biesheim ; Philippsburg ; les droits de bailli sur dix villes de l'empire en Alsace sans Strasbourg ni Mulhouse.
La France annexe la forteresse de Pignerol, dans le Piémont, et Moyenvic, en Lorraine.
De nombreux princes allemands conservent des fiefs en Alsace avant son rattachement à la France. Le traité stipule que leurs possessions ne dépendent pas du droit français mais de celui du Saint Empire romain germanique.
Avec le traité de Münster, la France atteint son but qui est d'agrandir durablement le royaume. L'empereur perd le droit de mener la politique extérieure de l'Empire. Celle-ci est désormais soumis à l'accord du Reichstag. Pour plus de précisions, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_M%C3%BCnster.
La maison d'Autriche lui cède tous les droits qu'elle possède sur l'Alsace, c'est-à-dire les landgraviats d'Alsace ;
Le Sundgau, comprenant : le comté de Ferrette ; les seigneuries dites médiatisées, à savoir : les seigneuries des Reinach (Montjoie et Hattstatt), des Ribeaupierre (Ribauvillé, Zellenberg, Guémar, Wihr-au-Val, Orbey, la moitié de Sainte-Marie-aux-Mines et Heiteren), de Bollwiller et d'Issenheim ; les terres dites engagées, à savoir : la seigneurie de Hohandsberg, des Schendi ; celle de Hokœnigsbourg et le val de Villé ; la place-forte de Brisach, sur la rive droite du Rhin, et ses dépendances : Hochstetten, Niederrimsingen, Hartheim et Achkarren ainsi que, sur la rive gauche, Biesheim ; Philippsburg ; les droits de bailli sur dix villes de l'empire en Alsace sans Strasbourg ni Mulhouse.
La France annexe la forteresse de Pignerol, dans le Piémont, et Moyenvic, en Lorraine.
De nombreux princes allemands conservent des fiefs en Alsace avant son rattachement à la France. Le traité stipule que leurs possessions ne dépendent pas du droit français mais de celui du Saint Empire romain germanique.
Avec le traité de Münster, la France atteint son but qui est d'agrandir durablement le royaume. L'empereur perd le droit de mener la politique extérieure de l'Empire. Celle-ci est désormais soumis à l'accord du Reichstag. Pour plus de précisions, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_M%C3%BCnster.