lM40 - Die münzen der Ptolemäer NOESKE Hans-Christoph
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Prezzo : 29.00 €
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Autore : NOESKE Hans-Christoph
Editore : Historisches Museum Frankfurt am Main
Lingua : allemand
Caratteristiche : Frankfurt am Main 2000, broché, 17x22, 190 pages dont 72 planches, 406 monnaies répertoriées et photographiées avers et revers.
Peso : 463 g.
Articolo
Hans-Christoph Noeske, Die Münzen der Ptolemäer, Historisches Museum Frankfurt am Main, 2000, format 17x22 cm, 200 pages. Prix : 29 euros. Vous pouvez vous procurer cet ouvrage auprès du Comptoir Général Financier (CGF), 46 rue Vivienne 75002 Paris. (prévoir 5 euros pour les frais de port)
Cet ouvrage, pratique et économique est le catalogue du musée de Francfort qui comprend 406 numéros. Quel dommage que nous n'ayons pas le même type de produit en français pour un monnayage qui fascine toujours les collectionneurs à cause de son origine géographique, l'Egypte. Autant les ouvrages sur les monnaies romaines d'Egypte sont nombreux (voir en dernier lieu notre compte-rendu sur le nouvel ouvrage d'Emmet) (1), autant les livres sur les monnaies ptolémaïques sont rares. Il suffit de vous reporter à notre compte-rendu à l'ouvrage de Pitchfork (2), publié récemment. Ce nouvel opuscule, malheureusement en allemand, pour moi qui ne pratique pas la langue de Goethe, est néanmoins d'un usage très facile et rendra de nombreux services aux collectionneurs qui ne lisent pas le grec et ne peuvent pas s'offrir le Svoronos (3) qui coûte actuellement plusieurs milliers d'euros dans sa version originale. Le format et la présentation de cet opuscule sont pratiques. L'auteur, Hans-Chritoph Noeske présente d'une manière agréable un monnayage qui est parfois considéré comme austère. La collection du musée de Francfort, sans être exceptionnelle, contient une suite non négligeable de plus de 400 pièces entre Ptolémée Ier Soter (323-283 avant J.-C.) à Cléopâtre VII Théa (51-30 avant J-C) dont le nez n'a malheureusement pas changé la face du monde. Outre un format pratique et un prix imbattable pour ce genre d'ouvrage, la qualité d'impression, de reliure et de reproduction photographique sont au rendez-vous. Sa présentation claire et simple à la manière des Sylloge Nummorum Graecorum (SNG) vous rendra la lecture et l'interprétation des pièces très facile. N'hésitez donc pas à vous procurer un livre qui une fois dépassé l'obstacle de la langue va vous permettre de découvrir un monnayage attachant et souvent mal connu.
Dans ce livre, la première chose qui transparaît, c'est le côté utile et pratique. Il n'a pas de place perdue. La deuxième page de couverture présente une carte de la Méditerranée Orientale avec les principaux ateliers lagides entre le troisième et le premier siècle avant J.-C. La troisième page de couverture nous fournit un tableau généalogique très complet de la dynastie ptolémaïque où les mariages consanguins étaient choses courantes. La couverture est elle-même très soignée, présentant quelques pièces de la collection sur un fond tiré de la description de l'Egypte, représentant le temple d'Edfou.
Après la table des matières (p. 5), nous trouvons la préface de Rainer Koch et Frank Berger, respectivement, directeur du Musée historique et conservateur du cabinet numismatique du musée de Francfort (p. 7). Une introduction est consacrée à E. Rüppell (1794-1884) qui est à l'origine de la collection du musée de Francfort (p. 8-11) sous la plume de W. Klausewitz. Suit une introduction de K. Bringmann sur les Ptolémées, une dynastie macédonienne en Egypte (p. 12-19) qui met l'accent sur la nature égyptienne de la dynastie et rappelle que c'est grâce à la Pierre de Rosette, datée du 27 mars 196 avant J.-C. sous le règne de Ptolémée V Epiphanes (205-180 avant J.-C.) que J.-F. Champollion réussit la transcription des hiéroglyphes grâce à un texte trilingue (hiéroglyphes, démotique et grec), en 1821. Un texte de C. Noeske fait ensuite le point sur le monnayage lagide (p. 20-25) avec en particulier les différents étalons monétaires (attique, attique réduit, puis ptolémaïque) et l'évolution du titre contenu dans les monnaies d'argent qui a varié de 100% environ vers 300 avant J.-C. jusqu'à moins de 40% sous le règne de Cléopâtre VII (51-30 avant J.-C.). Une bibliographie détaillée se trouve aux pages 26-30. Aux pages 32 et 33 se trouvent une liste des abréviations, une liste de cinquante-sept monogrammes qui se retrouvent sur le monnayage ainsi qu'une liste complémentaire des principaux symboles rencontrés sur le monnayage. Une table des matières détaillée, chronologique et géographique, des 406 pièces occupe les pages 35 à 37.
Le Catalogue commence à la page 38 avec un classement typo-chronologique, réparti géographiquement en commençant par l'atelier d'Alexandrie, puis les autres ateliers. Le catalogue se trouve toujours sur la page de gauche avec une description détaillée, les numéros d'inventaire du musée, suivis des principales références bibliographiques : Svoronos ou SNG Copenhague. Sur la page de droite, nous avons les illustrations correspondantes. Les 35 premiers numéros sont consacrés au règne de Ptolémée I Soter (323-283 AC.), subdivisé en deux parties avec le monnayage satrapal (323 -305 AC.) d'abord (n° 1-12), puis le monnayage royal (305-283 AC.). Le monnayage de Ptolémée II Philadelphe (285-246 AC.) est très important (n° 36-111) et comprend, outre les monnaies d'Alexandrie (n° 36-75), des pièces des ateliers de Gaza (n° 76), de Joppe (n° 77-79), de Ptolemais (n° 80-82), de Tyr (n° 83-96), de Sidon (n° 97-106), de Salamine de Chypre (n° 107), de Kition (n° 108-109) de Paphos (n° 110) et d'atelier incertain de l'île de Chypre (n° 111). Nous trouvons ensuite de rares pièces de Magas (277-261 AC.) comme régent de Cyrène (n° 112-114). Le règne de Ptolémée III Evergetes (246-221 AC.) est moins bien représenté avec 22 pièces (n° 115-136) avec les ateliers d'Alexandrie (n° 115-129), de Cyrène (n° 130), de Gaza ou de Joppe (n° 131), de Tyr (n° 132), de Sidon (n° 133-134), d'atelier incertain de Chypre (n° 135) et d'un atelier d'Europe, peut-être Aenos en Thrace (n° 136). Le règne de Ptolémée IV Philopator (221-205 AC.) n'est représenté que par l'atelier d'Alexandrie (n° 137-175). Le règne de Ptolémée V Epiphanes (205-180 AC.) comprend des monnaies des ateliers d'Alexandrie (n° 176-186), atelier incertain de Phénicie (n° 187), de Salamine de Chypre (n° 188), de Kition (n° 189-190) et de Paphos (n° 191). Avec le règne de Ptolémée VI Philometor (180-145), l'histoire et le monnayage deviennent plus complexes. Nous avons des monnaies d'Alexandrie avec Cléopâtre I Thea (n° 192-199), puis seul (n° 200-209), enfin avec Ptolémée VIII Evergetes II, et seul jusqu'à sa mort (n° 210-220). Nous trouvons ensuite les monnaies pour les ateliers de Salamine de Chypre (n° 221-225), de Kition (n° 226-227), de Paphos (n° 228-230). Nous avons ensuite le monnayage autonome de Cyrène entre Ptolémée IV Philopator et Ptolémée VIII Evergetes II (221-140 AC.), (n° 231-237). Suivent les rares monnaies d'occupation séleucide de l'Egypte d'Antiochus IV Epiphanes (175-164 AC.) pour l'atelier d'Alexandrie ou de Péluse (n° 238-240). Le très long et contre-versé règne de Ptolémée VIII Evergetes II (régent à Cyrène dès 163 AC., puis 145-116 AC.) comprend des monnaies des ateliers d'Alexandrie (n° 241-255), de Cyrène (n° 256-262), de Salamine de Chypre (n° 263-268), de Kition (n° 269-278), de Paphos (n° 279-282) et d'ateliers incertains de Chypre (n° 282-300). Nous trouvons ensuite le monnayage de Ptolémée IX Soter II (116-107 et 88-80 AC.), associé parfois à celui de Cléopâtre III pour les ateliers d'Alexandrie (n° 301-311), de Salamine de Chypre (n° 312), de Paphos (n° 313), et d'atelier incertain de Chypre (n° 314). Conjointement, nous avons les monnaies de son frère Ptolémée X Alexandre I ( 107-101, 101-88 AC et 114/3-104 à Chypre) pour les ateliers d'Alexandrie (n° 315-322) et de Paphos (n° 323-324). Suit le règne de Ptolémée XII Neos Dionysos (80-51 AC.), plus connu sous le nom d'Aulète, le joueur de flûte pour le seul atelier d'Alexandrie (n° 325-362). Nous avons ensuite le long règne de Cléopâtre VII Thea (51-30 AC) avec Ptolémée XIII (51-47 AC.), (n° 363-364), puis Ptolémée XV, dit Césarion (44-30 AC.), (n° 365-383), enfin un tétradrachme avec Marc Antoine pour l'atelier d'Antioche (n° 384). Deux annexes viennent compléter ce schéma avec les monnaies non datées des deuxième et premiers siècles pour les ateliers incertains de Chypre (n° 385-394) et enfin les monnaies pseudo-ptolémaïques de l'atelier d'Arados (n° 395-406).
Dans ce très riche catalogue du point de vue historique et géographique, nous rencontrons aussi une grande diversité monétaire. Nous n'avons pas seulement les tétradrachmes d'argent immobilisés au type de Ptolémée I Soter, mais nous rencontrons aussi les autres dénominations monétaires en or comme les octodrachmes d'or (mneion ou 100 drachmes), les pentadrachmes et autres tétradrachmes, drachmes, hémidrachme (triobole) d'or. En argent, nous avons les magnifiques pièces de dix drachmes à l'effigie d'Arsinoé II, sœur-femme de Ptolémée II Philadelphe, morte vers 270 avant J.-C. Il ne faut nullement négliger le très riche monnayage de bronze dont nous ne connaissons pas toujours les valeurs, mais qui reste spectaculaire par ses dimensions, ses poids et ses sujets.
L'ouvrage est complété par de nombreuses listes de correspondances entre le Svoronos, le catalogue du musée de Francfort et le Sylloge Nummorum Graecorum du musée de Copenhague, enfin entre les numéros d'inventaires du musée et ceux du catalogue.
Cet ouvrage, excepté l'obstacle de la langue, devrait remporter un succès mérité et trouvera agréablement sa place dans votre bibliothèque, rappelons-le pour un prix modique.
Laurent SCHMITT
(1) Keith Emmet, Alexandrian Coins, Lodi 2001, compte-rendu dans Numismatique et Change n° 332, novembre 2002, p. 23.
(2) Colin E. Pitchfork, The Jon Hosking collection of Ptolemaic coins, Nicolson Museum University of Sydney, Sydney 2000, compte-rendu dans Numismatique et Change n°
(3) J. Svoronos, Ta Nomismata tou Kratous twn Ptolemaiwn, Athènes 1904
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Cet ouvrage, pratique et économique est le catalogue du musée de Francfort qui comprend 406 numéros. Quel dommage que nous n'ayons pas le même type de produit en français pour un monnayage qui fascine toujours les collectionneurs à cause de son origine géographique, l'Egypte. Autant les ouvrages sur les monnaies romaines d'Egypte sont nombreux (voir en dernier lieu notre compte-rendu sur le nouvel ouvrage d'Emmet) (1), autant les livres sur les monnaies ptolémaïques sont rares. Il suffit de vous reporter à notre compte-rendu à l'ouvrage de Pitchfork (2), publié récemment. Ce nouvel opuscule, malheureusement en allemand, pour moi qui ne pratique pas la langue de Goethe, est néanmoins d'un usage très facile et rendra de nombreux services aux collectionneurs qui ne lisent pas le grec et ne peuvent pas s'offrir le Svoronos (3) qui coûte actuellement plusieurs milliers d'euros dans sa version originale. Le format et la présentation de cet opuscule sont pratiques. L'auteur, Hans-Chritoph Noeske présente d'une manière agréable un monnayage qui est parfois considéré comme austère. La collection du musée de Francfort, sans être exceptionnelle, contient une suite non négligeable de plus de 400 pièces entre Ptolémée Ier Soter (323-283 avant J.-C.) à Cléopâtre VII Théa (51-30 avant J-C) dont le nez n'a malheureusement pas changé la face du monde. Outre un format pratique et un prix imbattable pour ce genre d'ouvrage, la qualité d'impression, de reliure et de reproduction photographique sont au rendez-vous. Sa présentation claire et simple à la manière des Sylloge Nummorum Graecorum (SNG) vous rendra la lecture et l'interprétation des pièces très facile. N'hésitez donc pas à vous procurer un livre qui une fois dépassé l'obstacle de la langue va vous permettre de découvrir un monnayage attachant et souvent mal connu.
Dans ce livre, la première chose qui transparaît, c'est le côté utile et pratique. Il n'a pas de place perdue. La deuxième page de couverture présente une carte de la Méditerranée Orientale avec les principaux ateliers lagides entre le troisième et le premier siècle avant J.-C. La troisième page de couverture nous fournit un tableau généalogique très complet de la dynastie ptolémaïque où les mariages consanguins étaient choses courantes. La couverture est elle-même très soignée, présentant quelques pièces de la collection sur un fond tiré de la description de l'Egypte, représentant le temple d'Edfou.
Après la table des matières (p. 5), nous trouvons la préface de Rainer Koch et Frank Berger, respectivement, directeur du Musée historique et conservateur du cabinet numismatique du musée de Francfort (p. 7). Une introduction est consacrée à E. Rüppell (1794-1884) qui est à l'origine de la collection du musée de Francfort (p. 8-11) sous la plume de W. Klausewitz. Suit une introduction de K. Bringmann sur les Ptolémées, une dynastie macédonienne en Egypte (p. 12-19) qui met l'accent sur la nature égyptienne de la dynastie et rappelle que c'est grâce à la Pierre de Rosette, datée du 27 mars 196 avant J.-C. sous le règne de Ptolémée V Epiphanes (205-180 avant J.-C.) que J.-F. Champollion réussit la transcription des hiéroglyphes grâce à un texte trilingue (hiéroglyphes, démotique et grec), en 1821. Un texte de C. Noeske fait ensuite le point sur le monnayage lagide (p. 20-25) avec en particulier les différents étalons monétaires (attique, attique réduit, puis ptolémaïque) et l'évolution du titre contenu dans les monnaies d'argent qui a varié de 100% environ vers 300 avant J.-C. jusqu'à moins de 40% sous le règne de Cléopâtre VII (51-30 avant J.-C.). Une bibliographie détaillée se trouve aux pages 26-30. Aux pages 32 et 33 se trouvent une liste des abréviations, une liste de cinquante-sept monogrammes qui se retrouvent sur le monnayage ainsi qu'une liste complémentaire des principaux symboles rencontrés sur le monnayage. Une table des matières détaillée, chronologique et géographique, des 406 pièces occupe les pages 35 à 37.
Le Catalogue commence à la page 38 avec un classement typo-chronologique, réparti géographiquement en commençant par l'atelier d'Alexandrie, puis les autres ateliers. Le catalogue se trouve toujours sur la page de gauche avec une description détaillée, les numéros d'inventaire du musée, suivis des principales références bibliographiques : Svoronos ou SNG Copenhague. Sur la page de droite, nous avons les illustrations correspondantes. Les 35 premiers numéros sont consacrés au règne de Ptolémée I Soter (323-283 AC.), subdivisé en deux parties avec le monnayage satrapal (323 -305 AC.) d'abord (n° 1-12), puis le monnayage royal (305-283 AC.). Le monnayage de Ptolémée II Philadelphe (285-246 AC.) est très important (n° 36-111) et comprend, outre les monnaies d'Alexandrie (n° 36-75), des pièces des ateliers de Gaza (n° 76), de Joppe (n° 77-79), de Ptolemais (n° 80-82), de Tyr (n° 83-96), de Sidon (n° 97-106), de Salamine de Chypre (n° 107), de Kition (n° 108-109) de Paphos (n° 110) et d'atelier incertain de l'île de Chypre (n° 111). Nous trouvons ensuite de rares pièces de Magas (277-261 AC.) comme régent de Cyrène (n° 112-114). Le règne de Ptolémée III Evergetes (246-221 AC.) est moins bien représenté avec 22 pièces (n° 115-136) avec les ateliers d'Alexandrie (n° 115-129), de Cyrène (n° 130), de Gaza ou de Joppe (n° 131), de Tyr (n° 132), de Sidon (n° 133-134), d'atelier incertain de Chypre (n° 135) et d'un atelier d'Europe, peut-être Aenos en Thrace (n° 136). Le règne de Ptolémée IV Philopator (221-205 AC.) n'est représenté que par l'atelier d'Alexandrie (n° 137-175). Le règne de Ptolémée V Epiphanes (205-180 AC.) comprend des monnaies des ateliers d'Alexandrie (n° 176-186), atelier incertain de Phénicie (n° 187), de Salamine de Chypre (n° 188), de Kition (n° 189-190) et de Paphos (n° 191). Avec le règne de Ptolémée VI Philometor (180-145), l'histoire et le monnayage deviennent plus complexes. Nous avons des monnaies d'Alexandrie avec Cléopâtre I Thea (n° 192-199), puis seul (n° 200-209), enfin avec Ptolémée VIII Evergetes II, et seul jusqu'à sa mort (n° 210-220). Nous trouvons ensuite les monnaies pour les ateliers de Salamine de Chypre (n° 221-225), de Kition (n° 226-227), de Paphos (n° 228-230). Nous avons ensuite le monnayage autonome de Cyrène entre Ptolémée IV Philopator et Ptolémée VIII Evergetes II (221-140 AC.), (n° 231-237). Suivent les rares monnaies d'occupation séleucide de l'Egypte d'Antiochus IV Epiphanes (175-164 AC.) pour l'atelier d'Alexandrie ou de Péluse (n° 238-240). Le très long et contre-versé règne de Ptolémée VIII Evergetes II (régent à Cyrène dès 163 AC., puis 145-116 AC.) comprend des monnaies des ateliers d'Alexandrie (n° 241-255), de Cyrène (n° 256-262), de Salamine de Chypre (n° 263-268), de Kition (n° 269-278), de Paphos (n° 279-282) et d'ateliers incertains de Chypre (n° 282-300). Nous trouvons ensuite le monnayage de Ptolémée IX Soter II (116-107 et 88-80 AC.), associé parfois à celui de Cléopâtre III pour les ateliers d'Alexandrie (n° 301-311), de Salamine de Chypre (n° 312), de Paphos (n° 313), et d'atelier incertain de Chypre (n° 314). Conjointement, nous avons les monnaies de son frère Ptolémée X Alexandre I ( 107-101, 101-88 AC et 114/3-104 à Chypre) pour les ateliers d'Alexandrie (n° 315-322) et de Paphos (n° 323-324). Suit le règne de Ptolémée XII Neos Dionysos (80-51 AC.), plus connu sous le nom d'Aulète, le joueur de flûte pour le seul atelier d'Alexandrie (n° 325-362). Nous avons ensuite le long règne de Cléopâtre VII Thea (51-30 AC) avec Ptolémée XIII (51-47 AC.), (n° 363-364), puis Ptolémée XV, dit Césarion (44-30 AC.), (n° 365-383), enfin un tétradrachme avec Marc Antoine pour l'atelier d'Antioche (n° 384). Deux annexes viennent compléter ce schéma avec les monnaies non datées des deuxième et premiers siècles pour les ateliers incertains de Chypre (n° 385-394) et enfin les monnaies pseudo-ptolémaïques de l'atelier d'Arados (n° 395-406).
Dans ce très riche catalogue du point de vue historique et géographique, nous rencontrons aussi une grande diversité monétaire. Nous n'avons pas seulement les tétradrachmes d'argent immobilisés au type de Ptolémée I Soter, mais nous rencontrons aussi les autres dénominations monétaires en or comme les octodrachmes d'or (mneion ou 100 drachmes), les pentadrachmes et autres tétradrachmes, drachmes, hémidrachme (triobole) d'or. En argent, nous avons les magnifiques pièces de dix drachmes à l'effigie d'Arsinoé II, sœur-femme de Ptolémée II Philadelphe, morte vers 270 avant J.-C. Il ne faut nullement négliger le très riche monnayage de bronze dont nous ne connaissons pas toujours les valeurs, mais qui reste spectaculaire par ses dimensions, ses poids et ses sujets.
L'ouvrage est complété par de nombreuses listes de correspondances entre le Svoronos, le catalogue du musée de Francfort et le Sylloge Nummorum Graecorum du musée de Copenhague, enfin entre les numéros d'inventaires du musée et ceux du catalogue.
Cet ouvrage, excepté l'obstacle de la langue, devrait remporter un succès mérité et trouvera agréablement sa place dans votre bibliothèque, rappelons-le pour un prix modique.
Laurent SCHMITT
(1) Keith Emmet, Alexandrian Coins, Lodi 2001, compte-rendu dans Numismatique et Change n° 332, novembre 2002, p. 23.
(2) Colin E. Pitchfork, The Jon Hosking collection of Ptolemaic coins, Nicolson Museum University of Sydney, Sydney 2000, compte-rendu dans Numismatique et Change n°
(3) J. Svoronos, Ta Nomismata tou Kratous twn Ptolemaiwn, Athènes 1904
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