E-auction 577-525499 - bpv_659091 - ELIOGABALO Tétradrachme syro-phénicien
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SENZA COSTI PER GLI ACQUIRENTI.
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Valutazione : | 40 € |
Prezzo : | 28 € |
Offerta maxima : | 51 € |
Data di fine vendita : | 06 maggio 2024 15:02:40 |
partecipanti : | 4 partecipanti |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 218-220
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 24 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 10,6 g.
Commenti sullo stato di conservazione:
Monnaie frappée sur un flan court mettant une partie de la légende hors champ. Jolie tête de l’empereur au droit. Patine grise
N° nelle opere di riferimento :
Diritto
Descrittivo diritto : Elagabal tête laurée à droite, un ruban de la couronne de lauriers posé sur l’épaule, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Legenda diritto : AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB.
Traduzione diritto : Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Rovescio
Descrittivo rovescio : Aigle aux ailes à très gros points debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à gauche, tenant une couronne lisse de laurier dans son bec, une étoile à six rais entre les pattes.
Legenda rovescio : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Traduzione rovescio : (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Commento
Le Prieur 273a a été créé pour distinguer les bustes avec ruban sur l’épaule de ceux avec rubans derrière la tête.
Les graveurs de revers variés classés entre le Prieur 273 et le 278 essayent de montrer la variété des graveurs de revers pour Elagabal. En ce qui concerne le Prieur 273, il se caractérise par un aigle petit avec de très gros points pour dessiner les plumes des ailes.
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente exemplaires sont maintenant répertoriés, un seul en musée, au British Museum.
Les graveurs de revers variés classés entre le Prieur 273 et le 278 essayent de montrer la variété des graveurs de revers pour Elagabal. En ce qui concerne le Prieur 273, il se caractérise par un aigle petit avec de très gros points pour dessiner les plumes des ailes.
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente exemplaires sont maintenant répertoriés, un seul en musée, au British Museum.