v37_1478 - PROVISORY GOVERNEMENT OF THE FRENCH REPUBLIC - INDOCHINE Essai de la piastre en argent 1947 Paris
MONNAIES 37 (2009)
Prezzo di inizio : 300.00 €
Valutazione : 800.00 €
Prezzo realizzato : 630.00 €
Numero di offerte : 13
Offerta maxima : 869.00 €
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Tipo : Essai de la piastre en argent
Data: 1947
Nome della officina / città: Paris
Quantità coniata : ---
Metallo : argento
Diametro : 34,41 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 19,80 g.
Orlo : striée
Grado di rarità : R3
Commenti sullo stato di conservazione:
Exemplaire extraordinaire mais infimes petits chocs sur le menton, visibles en faisant jouer la monnaie dans la lumière
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la collection Pierre-2
Diritto
Titolatura diritto : UNION FRANÇAISE/ P. TURIN ; À L'EXERGUE ESSAI 1947.
Descrittivo diritto : Buste de Marianne à droite, coiffée du bonnet phrygien, drapée, tenant un rameau d'olivier avec deux branches.
Rovescio
Titolatura rovescio : FÉDÉRATION - INDOCHINOISE/ 1 / PIASTRE.
Descrittivo rovescio : accostant deux branches de riz.
Commento
On peut certainement considérer cette monnaie, non comme un essai, mais comme une frappe d’hommage en métal précieux, à destination de quelques personnages de marque. La frappe des piastres en métaux précieux s’était interrompue en 1931. Seules avaient circulé pendant la guerre les piastres-billets, tant de la Banque de l’Indochine et que de l’occupant japonais, ou les poids à opium en argent sur le standard taël, fabriquées par les services des douanes pour payer leurs achats de drogue.
Il est donc inimaginable, tant du fait de la situation politique et économique de la métropole, que de la situation pré-insurrectionnelle de l’Indochine, que surtout de la formidable rentabilité du trafic des piastres (reposant sur un cours du change forcé, impossible avec une monnaie à valeur réelle) que quiconque ait envisagé, ne serait-ce que timidement, de frapper à nouveau des piastres en argent.
Il est donc inimaginable, tant du fait de la situation politique et économique de la métropole, que de la situation pré-insurrectionnelle de l’Indochine, que surtout de la formidable rentabilité du trafic des piastres (reposant sur un cours du change forcé, impossible avec une monnaie à valeur réelle) que quiconque ait envisagé, ne serait-ce que timidement, de frapper à nouveau des piastres en argent.