lm135 - La Monetazione di Ravenna Antica dal V all' VIII secolo, impero romano e bizantino, regno ostrogoto e longobardo RANIERI Egidio
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Autore : RANIERI Egidio
Editore : Numismatica Ranieri
Lingua : anglais, italien
Caratteristiche : Bologne 2006, relié toile, 21,5 x 30,5, 268 pages, 850 monnaies toutes illustrées, photos en noir et blanc
Peso : 1564 g.
Articolo
Egidio RANIERI, La Monetazione di Ravenna Antica dal V all’ VIII secolo, Impero Romano et Bizantino, Regno ostrogoto et longobardo, Bologne, 2006, XVIII + 250 pages, 850 numéros (tous illustrés en n&b) texte italien et anglais.
En 402, Ravenne, protégée par ses zones marécageuses, accueille la cour impériale et devient la capitale de l’Empire Romain d’Occident. Dans le même temps l’atelier d’Aquilée ferme et Ravenne accueille un atelier monétaire de premier plan.
Alors que Rome sombre définitivement, Ravenne est l’objet de lutte entre les nouveaux maîtres barbares de l’Italie du Nord et les byzantins.
A ce titre, cette étude de l’atelier de Ravenne de 402 à 756 est unique et fort instructive.
L’ouvrage comme son titre l’indique s’articule en trois grandes parties inégales. L’ouvrage est très clair. Il ressemble dans sa présentation à celui réalisé sur l’atelier romain d’Aquilée, publié en 2000 par R. Paolucic et A. Zub. Les dix-huit premières pages forment une introduction historique, géographique et numismatique sommaire qui permettra au débutant de rentrer dans le corps de l’ouvrage avec un apprentissage minimum pour une utilisation maximum. Les différents tableaux des monogrammes, des valeurs monétaires et de la forme des couronnes sera très utile aux collectionneurs confrontés à des classements parfois difficiles.
La partie descriptive la plus importante occupe les pages 3 à 245. Chaque règne est précédé d’un résumé historique bilingue qui permet de se familiariser avec ces empereurs parfois éphémères comme Avitus (455-456) ou Glycère (473-474). Des résumés des grandes réformes monétaires d’Anastase ou de Justinien Ier permettent de suivre les vicissitudes de la vie de l’atelier.
Le Catalogue débute sur la période romaine de l’atelier entre Honorius et Arcadius et la fin de l’Empire romain d’Occident sous Romulus Augustule en 476 après J.-C. Pour chaque monnaie outre le métal, nous avons la dénomination, une datation, un renvoi bibliographique, une description complète, le poids, le diamètre de l’exemplaire présenté ainsi qu’un indice de rareté pour s’y retrouver. Si nous trouvons normal de trouver les monnaies d’Honorius, de Jean, de Valentinien III, de Pétrone Maximus ou autre empereurs d’Occident, nous sommes plus étonnés d’y rencontrer Théodose II, Marcien, Léon, Zénon, voire Basiliscus, empereurs ou usurpateurs de l’Empire romain d’Orient entre Arcadius et Zénon (N° 1 à 232).
Nous avons ensuite trois monnaies pour Odoacre (N° 233 à 235). Nous découvrons ensuite le monnayage ostrogoth de l’atelier de Ravenne pour Théodoric (493-526) et ses successeurs (N° 236 à 314) jusqu’à Matasuntha (536-540). Toutes ces monnaies sont en général aux noms des empereurs byzantins, Anastase, Justin Ier et Justinien Ier. Nous avons aussi de rares monnaies anonymes au nom de FELIX RAVENNA (N° 260 à 275).
Après la reprise de Ravenne par Justinien débute la période byzantine de l’atelier de Ravenne à partir de 552 et jusqu’en 751 date à laquelle les Byzantins perdent définitivement l’atelier sous Constantin V (741-775). Les monnaies de l’atelier de Ravenne, pour cette période, sont souvent très rares et deviennent en fin de période, très difficiles à identifier. Les lecteurs apprécieront donc la reproduction photographique de chaque exemplaire (N° 315 à 841).
L’ouvrage se termine par l’occupation lombarde et le règne d’Aistulf (749-756) et les très rares monnaies de l’atelier pour cette courte période (N° 842 à 850°. Le Royaume Lombard disparaît en 774 après la prise de Pavie par Charlemagne. Une nouvelle période débute pour l’atelier.
L’ouvrage d’E. Ranieri rendra de nombreux services à ces lecteurs et vient enrichir notre connaissance encore fragmentaire des ateliers italiens. À découvrir absolument, en attendant la publication future d’autres ateliers de la Botte.
Laurent Schmitt.
En 402, Ravenne, protégée par ses zones marécageuses, accueille la cour impériale et devient la capitale de l’Empire Romain d’Occident. Dans le même temps l’atelier d’Aquilée ferme et Ravenne accueille un atelier monétaire de premier plan.
Alors que Rome sombre définitivement, Ravenne est l’objet de lutte entre les nouveaux maîtres barbares de l’Italie du Nord et les byzantins.
A ce titre, cette étude de l’atelier de Ravenne de 402 à 756 est unique et fort instructive.
L’ouvrage comme son titre l’indique s’articule en trois grandes parties inégales. L’ouvrage est très clair. Il ressemble dans sa présentation à celui réalisé sur l’atelier romain d’Aquilée, publié en 2000 par R. Paolucic et A. Zub. Les dix-huit premières pages forment une introduction historique, géographique et numismatique sommaire qui permettra au débutant de rentrer dans le corps de l’ouvrage avec un apprentissage minimum pour une utilisation maximum. Les différents tableaux des monogrammes, des valeurs monétaires et de la forme des couronnes sera très utile aux collectionneurs confrontés à des classements parfois difficiles.
La partie descriptive la plus importante occupe les pages 3 à 245. Chaque règne est précédé d’un résumé historique bilingue qui permet de se familiariser avec ces empereurs parfois éphémères comme Avitus (455-456) ou Glycère (473-474). Des résumés des grandes réformes monétaires d’Anastase ou de Justinien Ier permettent de suivre les vicissitudes de la vie de l’atelier.
Le Catalogue débute sur la période romaine de l’atelier entre Honorius et Arcadius et la fin de l’Empire romain d’Occident sous Romulus Augustule en 476 après J.-C. Pour chaque monnaie outre le métal, nous avons la dénomination, une datation, un renvoi bibliographique, une description complète, le poids, le diamètre de l’exemplaire présenté ainsi qu’un indice de rareté pour s’y retrouver. Si nous trouvons normal de trouver les monnaies d’Honorius, de Jean, de Valentinien III, de Pétrone Maximus ou autre empereurs d’Occident, nous sommes plus étonnés d’y rencontrer Théodose II, Marcien, Léon, Zénon, voire Basiliscus, empereurs ou usurpateurs de l’Empire romain d’Orient entre Arcadius et Zénon (N° 1 à 232).
Nous avons ensuite trois monnaies pour Odoacre (N° 233 à 235). Nous découvrons ensuite le monnayage ostrogoth de l’atelier de Ravenne pour Théodoric (493-526) et ses successeurs (N° 236 à 314) jusqu’à Matasuntha (536-540). Toutes ces monnaies sont en général aux noms des empereurs byzantins, Anastase, Justin Ier et Justinien Ier. Nous avons aussi de rares monnaies anonymes au nom de FELIX RAVENNA (N° 260 à 275).
Après la reprise de Ravenne par Justinien débute la période byzantine de l’atelier de Ravenne à partir de 552 et jusqu’en 751 date à laquelle les Byzantins perdent définitivement l’atelier sous Constantin V (741-775). Les monnaies de l’atelier de Ravenne, pour cette période, sont souvent très rares et deviennent en fin de période, très difficiles à identifier. Les lecteurs apprécieront donc la reproduction photographique de chaque exemplaire (N° 315 à 841).
L’ouvrage se termine par l’occupation lombarde et le règne d’Aistulf (749-756) et les très rares monnaies de l’atelier pour cette courte période (N° 842 à 850°. Le Royaume Lombard disparaît en 774 après la prise de Pavie par Charlemagne. Une nouvelle période débute pour l’atelier.
L’ouvrage d’E. Ranieri rendra de nombreux services à ces lecteurs et vient enrichir notre connaissance encore fragmentaire des ateliers italiens. À découvrir absolument, en attendant la publication future d’autres ateliers de la Botte.
Laurent Schmitt.