bpv_309510 - FILIPPO I PADRE Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2015)
Prezzo : 550.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2015)
Prezzo : 550.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 248
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 27,00 mm
Asse di coniazione : 7 h.
Peso : 11,93 g.
Grado di rarità : R3
Commenti sullo stato di conservazione:
Bien centré, beaucoup du brillant de frappe encore présent, infime usure de circulation sur le ventre de l’aigle
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la Collection Richard McAlee, illustre le type dans son Roman Coins of Antioch et est le 0362_003 de la base TSP
Diritto
Descrittivo diritto : Buste lauré, drapé et cuirassé à gauche vu de trois quarts en avant, un seul groupe de ptéryges visible.
Legenda diritto : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Traduzione diritto : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rovescio
Titolatura rovescio : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à gauche, les ailes largement écartées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legenda rovescio : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG.
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commento
Très probablement une émission de la fin du troisième consulat.
Les bustes cuirassés de Philippe présentent des variantes de décorations (avec et sans aegis, avec ou sans décorations sur les épaulettes) et d’attributs (trabea, bouclier... ) et se trouvent aussi bien radiés que laurés, à droite qu’à gauche.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel quatre exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, aucun en musée.
Les bustes cuirassés de Philippe présentent des variantes de décorations (avec et sans aegis, avec ou sans décorations sur les épaulettes) et d’attributs (trabea, bouclier... ) et se trouvent aussi bien radiés que laurés, à droite qu’à gauche.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel quatre exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, aucun en musée.