E-auction 217-142395 - bpv_311305 - FILIPPO I PADRE Tétradrachme syro-phénicien
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SENZA COSTI PER GLI ACQUIRENTI.
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| Valutazione : | 90 € |
| Prezzo : | 72 € |
| Offerta maxima : | 92 € |
| Data di fine vendita : | 12 giugno 2017 14:27:00 |
| partecipanti : | 5 partecipanti |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 249
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 27,00 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Peso : 10,65 g.
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire, le 0444_057 de la base TSP, provient des plateaux d’un professionnel anglais ambulant en février 1996
Diritto
Descrittivo diritto : Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe Ier l’Arabe à droite,vu de trois quarts en arrière (A*).
Legenda diritto : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Traduzione diritto : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rovescio
Titolatura rovescio : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legenda rovescio : DHMARC - EX OUSIAS UPATOD.
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la quatrième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commento
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, deux cent quarante-six exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont trente et un en musées Paris, Francfort, Jérusalem (6), Hunterian, British Museum, Fitzwilliam, ANS (5), Princeton, Oxford (2), Berlin (3), Gaziantep (2) et Yale (7).
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, deux cent quarante-six exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont trente et un en musées Paris, Francfort, Jérusalem (6), Hunterian, British Museum, Fitzwilliam, ANS (5), Princeton, Oxford (2), Berlin (3), Gaziantep (2) et Yale (7).
Cronistoria
FILIPPO I PADRE
(03/244-09/249)
Philippe nacque a Bostra in Trachonitis, una provincia dell'Arabia, da cui il soprannome dell'Imperatore. Fu nominato Prefetto del Pretorio dopo la scomparsa di Timésithée, suocero di Gordiano III, nel 243. Filippo fece assassinare o fece assassinare Gordiano all'inizio del 244, poi si affrettò a concludere un'infame pace con i Sassanidi . Paga loro un tributo di 500.000 denari. Chiamò suo figlio Filippo Cesare nel 244 e sua moglie Otacilia Sévéra augusta. Nel 247, Filippo eleva suo figlio ad agosto. Condusse una brillante campagna contro i Quadi ei Carpi che avevano invaso la Dacia. Il grande evento del regno di Filippo è la commemorazione del millennio di Roma che inizia il 21 aprile 247. Diversi usurpatori, tra cui Jotapien e Pacatian, si proclamano augusti alla fine del regno. Philippe incarica Decio, comandante delle legioni della Pannonia, di ristabilire l'ordine sul Danubio. Le truppe, contro la sua volontà, proclamano Decio augusto nel giugno o luglio 249. Filippo muore combattendo le truppe di Decio nel settembre 249.
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