fjt_737859 - PROVENCE - NOBLESSE MARQUIS MERLE DE BEAUCHAMP D’AMBERT - REFRAPPE 1783
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Tipo : MARQUIS MERLE DE BEAUCHAMP D’AMBERT - REFRAPPE
Data: 1783
Metallo : rame rosso
Diametro : 30 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Peso : 10,44 g.
Orlo : lisse
Marchio : corne BRONZE
Grado di rarità : R3
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Exemplaire provenant de la Collection MARINECHE
Diritto
Titolatura diritto : SPES MEA SOLA DEUS.
Descrittivo diritto : Armoiries de Merle de Beauchamp, marquis d’Ambert, et de Pavin, son épouse, sur un présentoir, entre une licorne et un lion, signé GATTEAUX.
Traduzione diritto : Tout mon espoir est en Dieu.
Rovescio
Titolatura rovescio : JETTON DE MR LE MARQUIS DE MERLE D’AMBERT 1783.
Descrittivo rovescio : en six lignes dans une couronne.
Commento
Feuardent classe ce jeton à la Provence et ne connaît que des refrappes. Ce type de refrappe a été fait pour collectionneurs et pour pallier à l’impossibilité de trouver certains jetons, rarissimes voire inconnus en frappe originale. En vingt ans de commerce de jetons nous n’avons jamais pu offrir ce jeton en original et nous ne pensons pas qu’il ait jamais été frappé.
Une recherche montre que le marquis était colonel du régiment de Royal-la-Marine, où était sergent Charles-Jean Bernadotte, qui deviendra prince royal de Suède.
On trouve plusieurs prénoms possibles pour notre personnage. Un Charles Louis fut ambassadeur à la Cour du Portugal vers 1788. On trouve aussi Agricole-Marie de Merle d'Ambert, qui était propriétaire d'une grande forêt nommée la Marne, et située dans la justice d'Ariane, à côté d’Ambert et qui émigra à la Révolution, et que ses biens furent confisqués.
On trouve une biographie d’un comte et non d’un marquis, certainement la même personne anoblie entre 1783 et 1789
MERLE-D'AMBERT (le Comte De), colonel du régiment de Royal Marine, se trouvait en garnison à Marseille, en 1790. Il eut, par suite de dissidence d'opinion, des démêlés avec la garde nationale, Iesquels occasionèrent une émeute, dont les suites furent assez graves pour mériter que l'assemblée nationale y intervînt : elle rendit un décret qui traduisit M. Merle d'Ambert devant les tribunaux. Néanmoins il vint à bout de se soustraire aux poursuites dirigées contre lui, et passa à l'étranger. Revenu en France quelque temps après, il fut arrêté à la suite du 18 fructidor an 5 (4 septembre 1797), puis traduit à une commission militaire, qui le condamna à mort, le 3juillet 1798, comme émigré rentré. Sa famille réclama vivement auprès du Conseil des Cinq-cents contre le jugement de la commission militaire, mais l'assemblée passa à l'ordre du jour. Le général Bernadotte, qui avait servi dans le régiment de M. Merle-d'Ambert, fit également, mais sans plus de succès, des démarches pour le sauver. Il fut fusillé dans la plaine de Grenelle , voir http://books.google.fr/books?id=1_IUAAAAQAAJ&pg=PA231&lpg=PA228&ots=NTyKT6YgYB&output=text#c_top .
Une recherche montre que le marquis était colonel du régiment de Royal-la-Marine, où était sergent Charles-Jean Bernadotte, qui deviendra prince royal de Suède.
On trouve plusieurs prénoms possibles pour notre personnage. Un Charles Louis fut ambassadeur à la Cour du Portugal vers 1788. On trouve aussi Agricole-Marie de Merle d'Ambert, qui était propriétaire d'une grande forêt nommée la Marne, et située dans la justice d'Ariane, à côté d’Ambert et qui émigra à la Révolution, et que ses biens furent confisqués.
On trouve une biographie d’un comte et non d’un marquis, certainement la même personne anoblie entre 1783 et 1789
MERLE-D'AMBERT (le Comte De), colonel du régiment de Royal Marine, se trouvait en garnison à Marseille, en 1790. Il eut, par suite de dissidence d'opinion, des démêlés avec la garde nationale, Iesquels occasionèrent une émeute, dont les suites furent assez graves pour mériter que l'assemblée nationale y intervînt : elle rendit un décret qui traduisit M. Merle d'Ambert devant les tribunaux. Néanmoins il vint à bout de se soustraire aux poursuites dirigées contre lui, et passa à l'étranger. Revenu en France quelque temps après, il fut arrêté à la suite du 18 fructidor an 5 (4 septembre 1797), puis traduit à une commission militaire, qui le condamna à mort, le 3juillet 1798, comme émigré rentré. Sa famille réclama vivement auprès du Conseil des Cinq-cents contre le jugement de la commission militaire, mais l'assemblée passa à l'ordre du jour. Le général Bernadotte, qui avait servi dans le régiment de M. Merle-d'Ambert, fit également, mais sans plus de succès, des démarches pour le sauver. Il fut fusillé dans la plaine de Grenelle , voir http://books.google.fr/books?id=1_IUAAAAQAAJ&pg=PA231&lpg=PA228&ots=NTyKT6YgYB&output=text#c_top .