E-auction 288-208281 - bpv_154333 - TRAIANO DECIO Tétradrachme syro-phénicien
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SENZA COSTI PER GLI ACQUIRENTI.
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Valutazione : | 220 € |
Prezzo : | 97 € |
Offerta maxima : | 120 € |
Data di fine vendita : | 22 ottobre 2018 14:53:30 |
partecipanti : | 10 partecipanti |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 249
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 28 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 12,23 g.
Grado di rarità : R2
Commenti sullo stato di conservazione:
Traces d’usure, sur l’oreille et le poitrail de l’aigle, patine épaisse et foncée, flan irrégulier et net décentrage au revers, plat de frappe
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui est le 0501_007 de la base TSP, provient de la trouvaille dite de Vœgtli de mars 1993
Diritto
Descrittivo diritto : Buste lauré, drapé et cuirassé de Trajan Dèce à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2).
Legenda diritto : AUTOK K GAI ME KUIN DEKKIOS SEB
Traduzione diritto : (L’empereur césar Caius Messius Quintus Dèce auguste).
Rovescio
Titolatura rovescio : S C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à droite sur une palme, les ailes déployées, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legenda rovescio : DHMARC EX OUSIAS
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commento
On note sur cet exemplaire que le décentrage du revers nous donne un aperçu du rebord du coin, nettement marqué, et qui ne dépassait guère le grènetis.
Les premières émissions de Trajan Dèce se définissent par la légende sans le nom de Trajan ; nous savons que prendre ce surnom fut l’un des premiers actes officiels de Dèce, une fois celui-ci arrivé à Rome, et il faut en déduire que tout ce qui fut frappé sans la mention Trajan est antérieur à cette décision.
Compte tenu de l’importance relative des frappes, on peut penser qu’Antioche, en tous cas les autorités provinciales, firent immédiatement allégeance au nouvel empereur dès sa proclamation et le décès des deux Philippe.
On remarque à ce propos la disparition immédiate de l’exergue ANTIOXIA et le retour à la palme, l’usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
La structure de cette première émission témoigne aussi d’une confusion certaine. La presque totalité des types sont extrêmement rares, on découvre une cinquième officine, qui n’est pas connue sous Philippe, mais on ne connaît aucune pièce pour les 2e et 3e officine, un aigle à gauche avec tête et queue à droite fait son apparition, On trouve même une variante d’orthographe (un seul K à Dekkioc) qui deviendra ensuite la norme.
À propos des officines, il faut noter que la plupart des frappes ne portent pas de point d’officine, ce qui renforce l’hypothèse d’une série pour Philippe sans points d’officine.
Il est certain que le temps fera apparaître de nouveaux types qui viendront compléter cette série particulièrement difficile.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, plusieurs en musées, un à Jérusalem, à Yale (Trouvaille de Doura I, 386), au British Museum (ex trouvaille d’Amman n° 23 et ancien fonds), Gaziantep, Doura et un à Oxford (Sear Greek Imperials, n° 4209).
Les premières émissions de Trajan Dèce se définissent par la légende sans le nom de Trajan ; nous savons que prendre ce surnom fut l’un des premiers actes officiels de Dèce, une fois celui-ci arrivé à Rome, et il faut en déduire que tout ce qui fut frappé sans la mention Trajan est antérieur à cette décision.
Compte tenu de l’importance relative des frappes, on peut penser qu’Antioche, en tous cas les autorités provinciales, firent immédiatement allégeance au nouvel empereur dès sa proclamation et le décès des deux Philippe.
On remarque à ce propos la disparition immédiate de l’exergue ANTIOXIA et le retour à la palme, l’usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
La structure de cette première émission témoigne aussi d’une confusion certaine. La presque totalité des types sont extrêmement rares, on découvre une cinquième officine, qui n’est pas connue sous Philippe, mais on ne connaît aucune pièce pour les 2e et 3e officine, un aigle à gauche avec tête et queue à droite fait son apparition, On trouve même une variante d’orthographe (un seul K à Dekkioc) qui deviendra ensuite la norme.
À propos des officines, il faut noter que la plupart des frappes ne portent pas de point d’officine, ce qui renforce l’hypothèse d’une série pour Philippe sans points d’officine.
Il est certain que le temps fera apparaître de nouveaux types qui viendront compléter cette série particulièrement difficile.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, plusieurs en musées, un à Jérusalem, à Yale (Trouvaille de Doura I, 386), au British Museum (ex trouvaille d’Amman n° 23 et ancien fonds), Gaziantep, Doura et un à Oxford (Sear Greek Imperials, n° 4209).