bpv_315198 - TRAIANO DECIO Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 90.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 90.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 251
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 26 mm
Asse di coniazione : 1 h.
Peso : 10,68 g.
Grado di rarità : R3
Commenti sullo stato di conservazione:
Minime usure mais plat de frappe sur la légende du droit à droite, flan ovale laissant apparaître le bord du coin au revers
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la Trouvaille de Brandt - 1990 - est le 0559_001 de la base TSP, il illustre le type dans le Prieur
Diritto
Descrittivo diritto : Buste lauré et cuirassé de Trajan Dèce à gauche vu de trois quarts en avant, deux globules sous le buste, la cuirasse est décorée mais ne porte pas d’aegis.
Legenda diritto : AUT K G ME KU TRAIANOS DEKIOS SEB
Traduzione diritto : (L’empereur césar Caius Messius Quintus Trajan Dèce auguste).
Rovescio
Titolatura rovescio : S C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à gauche sur une palme, les ailes déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legenda rovescio : DHMARC EX OUSIAS
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commento
Compte tenu des problèmes de surface de cet exemplaire, il n’avait pas été vu lors de la rédaction du Prieur qu’il était de la deuxième officine, portant deux globules sous le buste. Ceci fut corrigé avec la publication de l’exemplaire illustrant le Coins of Roman Antioch de Richard McAlee qui est du même coin de droit et de revers.
Le gros des émissions de Trajan Dèce porte une titulature avec son nom (Dèce) et son surnom adopté (Trajan). Ces émissions se répartissent sur deux années que l’on distingue par l’ordre nom/surnom dans la titulature. Nous connaissons l’ordre par comparaison avec les émissions d’Alexandrie où la même inversion se produit dans la titulature mais où les frappes sont datées (1ere ou 2e année).
Comme pour les émissions inaugurales, l’exergue ANTIOXIA des 3e et 4e consulats de Philippe disparaît et est remplacée par la palme, en usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
Le choix adopté dans le Prieur, mettre tous les bustes particuliers à part, quelque soit leur officine, rend la lecture des émissions difficile et ne serait plus adopté aujourd’hui, au profit d’un classement par officines.
En effet, si le buste type, lauré, drapé et cuirassé prédomine très largement, on ne peut percevoir la logique de gravure des bustes exceptionnels qu’en fonction de leur présence où non dans des officines. Ce reclassement devra être fait.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trois exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont aucun en musée.
Le gros des émissions de Trajan Dèce porte une titulature avec son nom (Dèce) et son surnom adopté (Trajan). Ces émissions se répartissent sur deux années que l’on distingue par l’ordre nom/surnom dans la titulature. Nous connaissons l’ordre par comparaison avec les émissions d’Alexandrie où la même inversion se produit dans la titulature mais où les frappes sont datées (1ere ou 2e année).
Comme pour les émissions inaugurales, l’exergue ANTIOXIA des 3e et 4e consulats de Philippe disparaît et est remplacée par la palme, en usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
Le choix adopté dans le Prieur, mettre tous les bustes particuliers à part, quelque soit leur officine, rend la lecture des émissions difficile et ne serait plus adopté aujourd’hui, au profit d’un classement par officines.
En effet, si le buste type, lauré, drapé et cuirassé prédomine très largement, on ne peut percevoir la logique de gravure des bustes exceptionnels qu’en fonction de leur présence où non dans des officines. Ce reclassement devra être fait.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trois exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont aucun en musée.