bpv_154403 - TREBONIANO GALLO Tétradrachme syro-phénicien
non disponibile.
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 90.00 €
Articolo venduto sul nostro negozio (2014)
Prezzo : 90.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Data: 251
Nome della officina / città: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metallo : billone
Diametro : 28 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Peso : 10,83 g.
Commenti sullo stato di conservazione:
Infime usure et beau portrait mais l’argenture a pratiquement disparu et la pièce présente une surface cuivrée. Bon centrage et frappe
N° nelle opere di riferimento :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0660_007 de la base TSP
Diritto
Descrittivo diritto : Buste lauré, drapé et cuirassé de Trébonien Galle à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2), trois globules sous le buste.
Legenda diritto : AUTOK K G OUIB TREB GALLOS SEB
Traduzione diritto : (Imperator Cæsar Caius Vibius Trebonianus Gallus Augustus).
Rovescio
Titolatura rovescio : S C À L’EXERGUE.
Descrittivo rovescio : Aigle debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, lettre d’officine entre les pattes.
Legenda rovescio : DHMARC EX OUSIAS / G
Traduzione rovescio : (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commento
Les frappes de Trébonien Galle et de Volusien signent la fin de la série des tétradrachmes syro-phéniciens, si l’on ne tient pas compte du sursaut d’Uranius Antoninus. Cette courte frappe, 251/253, va concentrer tous les symptômes d’une fin, de l’effondrement de l’aloi à celui du style.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
La première série de frappe est de 251 AD avec un revers sans marque de consulat. Tous les bustes sont laurés, drapés et cuirassés sauf un buste à gauche de la septième officine, le seul buste exceptionnel retrouvé à ce jour. La qualité des frappes et de l’aloi sont comparables aux standards de Trajan Dèce.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Doura/Yale (2), British Museum, Jérusalem, Princeton, ANS (3), Berne, Oxford, Paris et Gaziantep.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
La première série de frappe est de 251 AD avec un revers sans marque de consulat. Tous les bustes sont laurés, drapés et cuirassés sauf un buste à gauche de la septième officine, le seul buste exceptionnel retrouvé à ce jour. La qualité des frappes et de l’aloi sont comparables aux standards de Trajan Dèce.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Doura/Yale (2), British Museum, Jérusalem, Princeton, ANS (3), Berne, Oxford, Paris et Gaziantep.