CARIA - ISOLA DI CARIA - RHODOS Drachme v38

CARIA - ISOLA DI CARIA - RHODOS Drachme q.SPL

MONNAIES 38 (2009)
Prezzo di inizio : 120.00 €
Valutazione : 220.00 €
Prezzo realizzato : 120.00 €
Numero di offerte : 1
Offerta maxima : 180.00 €

Tipo : Drachme

Data: c. 205-189 ou 175/170 AC.

Nome della officina / città: Rhodes

Metallo : argento

Diametro : 16 mm

Asse di coniazione : 6 h.

Peso : 2,56 g.

Grado di rarità : R2

Commenti sullo stato di conservazione:

Exemplaire sur un flan légèrement ovale, parfaitement centré des deux côtés. Portrait légèrement stylisé avec un Hélios “échevelé”. Joli revers, bien venu à la frappe. Patine gris foncé avec des reflets dorés qui rehausse l’exemplaire

N° nelle opere di riferimento :

BMC.182 - Aulock- - Delepierre- - GC.- - Cop.787 - EKC.801

Diritto

Titolatura diritto : ANÉPIGRAPHE.

Descrittivo diritto : Tête d'Hélios (Apollon) de face à droite, les cheveux tombant.

Rovescio

Descrittivo rovescio : Rose sur sa tige avec un bouton à droite ; dans le champ à gauche, un arc et une massue entrecroisés.

Legenda rovescio : R-O/ STASIWN

Traduzione rovescio : (de Rhodes/ Stasion).

Commento

L’arc et le carquois sont associés à Stasion qui ne sont représentés que sur des drachmes. Mais le magistrat est aussi associé à un foudre ailé (Ashton 298). R. Ashton nous indique pour ce monétaire : “Die-linking is particularly close among the drachm issues of Gorgos, Peisikrates, Ainetor, Aristakos and Stasion”. Nous retrouvons ce même nom sur des tétradrachmes rhodiens ornés d’une rose au type d’Alexandre III le Grand, datés vers 201-190 avant J.-C. (ECK. 596 = MP. 2517 et coll. E. Karl 526), mais aussi sur des drachmes plinthophores datées entre 188 et 170 avant J.-C. (ECK. 625 = coll. E. Karl 550 avec une étoile dans le champ). Enfin R. Ashton avait mis en lumière des monnaies pseudo-rhodiennes frappées en Grèce Centrale ou du Nord vers 175-170 avant J.-C. (R. H. J. Ashton, NC. 1988, p. 31, n° 34 = ECK. 800 et 801) qui pourrait correspondre tout à fait à notre type monétaire. Ces drachmes auraient été fabriquées afin de stipendier les mercenaires rhodiens qui étaient dans les armées grecques avant la bataille de Pydna.