fme_868342 - CONSOLATO Médaille, Érection de la Colonne Nationale, place Vendôme
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Tipo : Médaille, Érection de la Colonne Nationale, place Vendôme
Data: 1800
Nome della officina / città: 75 - Paris
Metallo : rame argentato
Diametro : 41,5 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Incisore DUVIVIER Benjamin (1730-1819)
Peso : 38,10 g.
Orlo : lisse
Marchio : sans poinçon
Commenti sullo stato di conservazione:
Médaille argentée présentant de nombreux coups et rayures, notamment sur la tranche
Diritto
Titolatura diritto : BONAPARTE PREMIER CONSUL / CAMBACÉRÈS SECOND CONSUL / LEBRUN TROISME CONSUL / DE LA RÉPUBLIQUE / FRANÇAISE.
Descrittivo diritto : Buste de Bonaparte à droite ; au-dessous, légende en quatre lignes, signé : DU VIVIER.
Rovescio
Titolatura rovescio : LE PEUPLE FRANÇAIS À SES DÉFENSEURS // PREMIERE PIERRE / DE LA COLONNE NATION-L / POSÉE PAR / LUCIEN BONAPARTE / MINISTRE DE L'INTÉRIEUR / 25 MESSIDOR AN 8/ 14 JUILLET 1800.
Descrittivo rovescio : Légende circulaire et en sept lignes horizontales.
Commento
Cette médaille commémore le onzième anniversaire de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. La construction d'une colonne dédiée à la Nation fut décidée le 20 mars 1800 (29 ventôse an VIII), Bonaparte Premier Consul fit "décréter l'érection, sur la place de la Concorde, d'une Colonne Nationale sur laquelle on inscrirait les noms de ceux qui auraient rendu des services importants à la Patrie", coll. Essling n° 848. Cette colonne ne fut jamais élevée. En revanche, Lucien, frère de Napoléon Bonaparte, posa sur la place Vendôme le 14 juillet 1800 la première pierre de la Colonne qui sera ensuite élevée à la gloire de Napoléon Ier. Il faudra encore attendre plus de trente ans pour voir une colonne sur la place de la Bastille qui ne commémore pas la prise de la Bastille, mais les journées de juillet 1830, qui virent la chute de Charles X et son remplacement par Louis-Philippe, connues sous le nom des "Trois Glorieuses". Au droit de notre médaille, Bonaparte est figuré seul, en habit de premier Consul tandis que Cambacérès et Lebrun sont rejetés à l'exergue et dans la légende. Au revers, pour l'une des premières fois, le calendrier républicain côtoie le calendrier grégorien qui fait sa réapparition. Il faudra néanmoins attendre le 1er janvier 1806 pour qu'il remplace définitivement le calendrier révolutionnaire.