fjt_827089 - EXTRAORDINAIRE DES GUERRES La prise des Baléares 1757
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Tipo : La prise des Baléares
Data: 1757
Metallo : argento
Diametro : 28 mm
Asse di coniazione : 6 h.
Peso : 7,02 g.
Orlo : cannelée
Grado di rarità : R2
Commenti sullo stato di conservazione:
exemplaire nettoyé
N° nelle opere di riferimento :
Diritto
Titolatura diritto : LUD. XV. REX. CHRISTIANISS.
Descrittivo diritto : Buste à droite de Louis XV non signé [n°332], type Guéant Prieur 626A. .
Traduzione diritto : Louis XV, roi très chrétien.
Rovescio
Titolatura rovescio : HERCULE. BALLEARICUS ; À L'EXERGUE : EXTRAORDINAIRE. DES. GUERRES.1757.
Descrittivo rovescio : Hercule terrassant le monstrueux Géryon à trois têtes.
Traduzione rovescio : Hercule Balléarique.
Commento
Ce buste est vraiment rare et c’est en juin 2010 la première fois que nous le proposons à la vente. C’est l’exemplaire qui illustre le Guéant Prieur.
Il faut bien entendu prendre le titre Hercule Balléarique, du nom des Iles Baléares, de la même manière que le titre de Parthique ou de Sarmatique de certains empereurs romains : c’est l’endroit où furent accomplis des exploits, pas l’endroit d’origine du personnage.
Le buste cuirassé de Louis XV au droit d’ailleurs directement inspiré de l’iconographie militaire impériale romaine.
Nous trouvons l’explication de cette référence aux Baléares dans le récit de la guerre de Sept ans :
“La guerre maritime et coloniale fut celle dont les conséquences à long terme furent les plus sensibles pour la France, et dont les désastres ne purent jamais être réparés. Elle avait pourtant commencé par quelques succès français (prise des Baléares aux Anglais par le maréchal de Richelieu, en 1756), mais, l'inflexible William Pitt («le Premier Pitt»), devenu Premier ministre en 1757, allait mettre toute son énergie à exalter le réveil du sens national britannique et à mener dès lors sans défaillance, sur mer et aux colonies, la guerre contre la France.
La lutte fut particulièrement rude en Amérique. En 1758, après quelques succès du marquis de Montcalm, soutenu par le dévouement des Canadiens mais abandonné par la métropole, les Français perdirent l'île du Cap-Breton, les forts du lac Ontario et du bord de l'Ohio. En 1759, le gouvernement français refusant de faire l'effort militaire nécessaire, la disproportion des forces s'aggrava encore et, finalement, les Anglais s'emparèrent de Québec; Montcalm trouva la mort dans la bataille ; le lac Champlain était perdu. La capitulation de Montréal (1760) mit fin aux opérations. L'Angleterre s'était emparé du Canada. Les Antilles subirent le même sort. En Afrique, enfin, les Anglais s'emparaient du Sénégal.
Ce texte provient de http://www.memo.fr/article.asp?ID=THE_GUE_010 .
Il faut bien entendu prendre le titre Hercule Balléarique, du nom des Iles Baléares, de la même manière que le titre de Parthique ou de Sarmatique de certains empereurs romains : c’est l’endroit où furent accomplis des exploits, pas l’endroit d’origine du personnage.
Le buste cuirassé de Louis XV au droit d’ailleurs directement inspiré de l’iconographie militaire impériale romaine.
Nous trouvons l’explication de cette référence aux Baléares dans le récit de la guerre de Sept ans :
“La guerre maritime et coloniale fut celle dont les conséquences à long terme furent les plus sensibles pour la France, et dont les désastres ne purent jamais être réparés. Elle avait pourtant commencé par quelques succès français (prise des Baléares aux Anglais par le maréchal de Richelieu, en 1756), mais, l'inflexible William Pitt («le Premier Pitt»), devenu Premier ministre en 1757, allait mettre toute son énergie à exalter le réveil du sens national britannique et à mener dès lors sans défaillance, sur mer et aux colonies, la guerre contre la France.
La lutte fut particulièrement rude en Amérique. En 1758, après quelques succès du marquis de Montcalm, soutenu par le dévouement des Canadiens mais abandonné par la métropole, les Français perdirent l'île du Cap-Breton, les forts du lac Ontario et du bord de l'Ohio. En 1759, le gouvernement français refusant de faire l'effort militaire nécessaire, la disproportion des forces s'aggrava encore et, finalement, les Anglais s'emparèrent de Québec; Montcalm trouva la mort dans la bataille ; le lac Champlain était perdu. La capitulation de Montréal (1760) mit fin aux opérations. L'Angleterre s'était emparé du Canada. Les Antilles subirent le même sort. En Afrique, enfin, les Anglais s'emparaient du Sénégal.
Ce texte provient de http://www.memo.fr/article.asp?ID=THE_GUE_010 .