fjt_741874 - SÉRIE MÉTALLIQUE DES ROIS DE FRANCE Règne de PHILIPPE VI - 50 n.d.
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Tipo : Règne de PHILIPPE VI - 50
Data: n.d.
Metallo : rame
Diametro : 32 mm
Asse di coniazione : 12 h.
Peso : 12,02 g.
Orlo : cannelée
Grado di rarità : R2
Pedigree :
Exemplaire provenant de la Collection MARINECHE
Diritto
Titolatura diritto : PHILIPPE VI ROY DE FRANCE.
Descrittivo diritto : Buste imaginaire couronné et drapé à droite.
Rovescio
Titolatura rovescio : 50 - NÉ 1292 - SUCCEDE 1328 - BATAILLE DE MONT CASSEL 1328 - MORT 1350 - TROISIEME RACE BRANCHE DE VALOIS / P..
Descrittivo rovescio : en neuf lignes.
Commento
Philippe VI de France, dit Philippe de Valois (né en 1293, mort le 22 août 1350) à Nogent le Roi, fut le premier roi de France de la branche collatérale des Valois. Son accession au trône en tant que roi de France déclencha la revendication sur ce trône d'Édouard III d'Angleterre et provoqua la guerre de Cent ans.
Surnommé de « roi trouvé », ce sobriquet lui fut donné peu après son couronnement lors de la bataille de Cassel du 23 août 1328 par les Flamands lesquels, avant la bataille, s'étaient moqués du roi de France en peignant un coq sur leur étendard avec cette inscription : Quand ce cocq icy chantera, le Roy trouvé cy entrera
Son accession sur le trône de France en 1328 découle d'un choix politique, fait en deux temps, à la mort de Louis X le Hutin en 1316 puis à celle de Charles IV en 1328, afin d'éviter que la couronne ne passe dans les mains d'un « étranger ». Édouard III d'Angleterre, pourtant petit-fils de Philippe le Bel, est ainsi évincé au profit du neveu de ce dernier.
Lors de son avènement, il doit aussi négocier avec Jeanne II de Navarre (1311-1349), fille de Louis X le Hutin qui a été évincée de la couronne de France en 1316 pour motif qu'elle est une femme (avancement de la "loi salique") mais également qu'elle est soupçonnée de batardise ou illégitimité, sa mère ayant été compromise dans le scandale de la tour de Nesle quand elle était mariée au dauphin, futur Louis X. Mais celle-ci revendique de manière parfaitement légitime la couronne de Navarre et les comtés de Champagne et de Brie que Philippe le Bel tenait de son épouse Jeanne 1ère de Navarre. N'étant pas lui-même descendant et héritier des rois de Navarre, comme l'étaient ses prédécesseurs, Philippe VI restitue donc le royaume de Navarre à son héritière légitime Jeanne de Navarre, mais refuse de lui céder la Champagne et la Brie redoutant d'être confronté à un parti trop puissant.
S'il accède à la tête de l'État le plus puissant d'Occident, il gouverne dans une période de crise qui conduit à la guerre de Cent Ans. Il manque de moyens financiers pour administrer son royaume, ce qui ne peut être obtenu que par la manipulation de la monnaie et des impôts supplémentaires, lesquels ne sont tolérés qu'en période de guerre. Il doit asseoir au plus vite sa légitimité. Il le fait en restaurant l'autorité royale en Flandre en écrasant les rebelles Flamands lors de la bataille de Cassel le 23 août 1328.
Par une habile politique diplomatique et matrimoniale, il contribue à augmenter l'influence du royaume à l'Est du royaume de France. Il rachète le Dauphiné pour le compte de son petit-fils, remarie son fils à une héritière potentielle de la Bourgogne et prend une option sur le comté de Provence.
Pour la suite de la biographie, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_VI_de_France.
Surnommé de « roi trouvé », ce sobriquet lui fut donné peu après son couronnement lors de la bataille de Cassel du 23 août 1328 par les Flamands lesquels, avant la bataille, s'étaient moqués du roi de France en peignant un coq sur leur étendard avec cette inscription : Quand ce cocq icy chantera, le Roy trouvé cy entrera
Son accession sur le trône de France en 1328 découle d'un choix politique, fait en deux temps, à la mort de Louis X le Hutin en 1316 puis à celle de Charles IV en 1328, afin d'éviter que la couronne ne passe dans les mains d'un « étranger ». Édouard III d'Angleterre, pourtant petit-fils de Philippe le Bel, est ainsi évincé au profit du neveu de ce dernier.
Lors de son avènement, il doit aussi négocier avec Jeanne II de Navarre (1311-1349), fille de Louis X le Hutin qui a été évincée de la couronne de France en 1316 pour motif qu'elle est une femme (avancement de la "loi salique") mais également qu'elle est soupçonnée de batardise ou illégitimité, sa mère ayant été compromise dans le scandale de la tour de Nesle quand elle était mariée au dauphin, futur Louis X. Mais celle-ci revendique de manière parfaitement légitime la couronne de Navarre et les comtés de Champagne et de Brie que Philippe le Bel tenait de son épouse Jeanne 1ère de Navarre. N'étant pas lui-même descendant et héritier des rois de Navarre, comme l'étaient ses prédécesseurs, Philippe VI restitue donc le royaume de Navarre à son héritière légitime Jeanne de Navarre, mais refuse de lui céder la Champagne et la Brie redoutant d'être confronté à un parti trop puissant.
S'il accède à la tête de l'État le plus puissant d'Occident, il gouverne dans une période de crise qui conduit à la guerre de Cent Ans. Il manque de moyens financiers pour administrer son royaume, ce qui ne peut être obtenu que par la manipulation de la monnaie et des impôts supplémentaires, lesquels ne sont tolérés qu'en période de guerre. Il doit asseoir au plus vite sa légitimité. Il le fait en restaurant l'autorité royale en Flandre en écrasant les rebelles Flamands lors de la bataille de Cassel le 23 août 1328.
Par une habile politique diplomatique et matrimoniale, il contribue à augmenter l'influence du royaume à l'Est du royaume de France. Il rachète le Dauphiné pour le compte de son petit-fils, remarie son fils à une héritière potentielle de la Bourgogne et prend une option sur le comté de Provence.
Pour la suite de la biographie, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_VI_de_France.